The Return To Innocence

It’s been awhile (comme dire les anglophones (Ouais, j’suis bilingue)).

J’ai dernièrement entendu comme un bruissement, une clameur générale, osons le dire, des acclamations délirantes célébrant à grands cris ma griffe inimitable (non, je n’en fait pas trop, laissez moi entretenir mon délire, c’est mon paradis artificiel à moi).

Je suis donc de retour, pour vous jouer un mauvais tour, évidemment pour protéger le monde de la destruction, et si je peux étendre mon pouvoir jusqu’à la voix lactée, soyons bien clair, je vais pas m’en priver.

La monotonie étant synonyme de vie quotidienne dans mon cas, c’est donc pour rester saine d’esprit (ou plutôt pour sauver ce qui peux encore l’être) que j’ai décidé de reprendre la plume (= le clavier) et de partir dans le vaste monde (= publier sur un blog) pour stimuler ma créativité (= râler).

Comme on me l’a dit récemment, « te casse pas la culotte, ça va bien se passer ».

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The Imperial March

Aujourd’hui, point de sarcasme, de dénonciation, de mauvaise foi ou de raillerie car c’est un jour bien triste que celui-ci.

Cette nuit, mon petit Nicodemus s’est envolé pour le paradis des ratous, ou pour rejoindre La Mort aux Rats afin de l’aider dans sa tâche, histoire de ne pas s’ennuyer.

Les Aiels (pour ceux qui ne comprendraient pas mes références, Google, je ne suis pas d’humeur à expliquer, là) croyaient que la vie n’était qu’un rêve dont on se réveillait en mourant.

Réveille toi bien mon Coco, et aie une belle vie.

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Sunday Hardcore Matinee (with Emma)

J’avais commencé par écrire un long et passionnant article sur pourquoi j’avais choisi ce titre là plutôt qu’un autre (quoi qu’un autre aurait été mal venu au vu de ce que rend celui-ci en live) en vous expliquant en quoi la matinée de dimanche dernier avait été hardcore et en vous racontant les événements qui nous avaient conduit à cette situation, en abordant notamment les sujets des effets d’une surdose de cortisone ou de pseudo grossesses assez malsaines (surtout quand on vient de se réveiller), du danger des fontaines à chocolat quand elles rentrent en contact avec des pics en bois mal intentionnés et qu’elles repeignent murs et vêtements, de la surprise de découvrir une fuite d’eau par le plafond d’un dressing un samedi après midi qui nous conduit finalement à devoir appeler les pompiers, de biscuits amenés à un concert, des effets secondaires d’un abus de vitamines qui n’ont seulement fait effet qu’à la sortie du dit concert, de SMS indiquant que « c’était le moment », du manque de sommeil d’une nuit de cinq heures, et autres cocasses mais hilarants détails du même genre, mais j’ai changé d’avis et j’ai décidé, une fois n’est pas coutume, de faire dans la sobriété. Je dirai donc juste que la matinée de dimanche aura été hardcore parce que les jours qui l’ont précédés avaient été épiques.

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Sweetness

Je voudrais que pour une fois, dans le monde actuel, on se batte pour quelque chose qui en vaille la peine. Marre des gosses qui meurent de faim à l’autre bout du monde et qu’on ne connaît pas, marre de dictatures plus ou moins justes dont on est juste jaloux du dictateur, marre de la lutte contre les OGM dont on ne connaît pas la finalité et autres causes aussi vides de sens que d’intérêt direct pour nous.

Aujourd’hui, je voudrais me battre pour quelque chose qui nous touche tous, qui nous parle, qui peut changer nos vies : le retour et l’acceptation de la culotte de grand mère !

Parce que non, vous n’avez pas besoin d’un string mini tiny tiny riquiqui tout petit pour être sexy; parce que les bonnes vieilles culottes de nos mamies (enfin, pas les siennes hein, mais celles de son époque) sont ce qu’il y a de plus confortable, de plus adapté à notre morphologie, parce que les tissus à petites fleurs, c’est quand même super mignon et romantique (si si ! la preuve, elles ont plu à vos papis. Sinon, vous ne seriez pas là), parce qu’elles redessinent nos corps comme il se doit, parce qu’elles sont en coton et donc respectueuses de notre intimité, parce qu’elles permettent à cette intimité d’avoir la forme qu’elle veut (ce qui n’est pas permis avec tout sous vêtement…), je trouve tout bonnement inadmissible qu’elles soient mises au rebut par une société dans laquelle la quantité de chair montrée est proportionnelle à notre sex appeal.

La culotte de grand mère, c’est le sous vêtement qui laisse le plus la place à l’imagination (contrairement à son descendant ridiculement trop petit, le string. Essayez d’imaginer quoi que ce soit de ce que cache ce lambeau de tissus… vous ne pourrez pas parce qu’il n’y a rien à imaginer). Le corps est là suggéré en toute délicatesse, non brutalement exposé. Elle a en plus la gentillesse de remettre à leur place notre (petit) bidon de Bouddha ainsi que nos (petits) poignées d’amour que tous ces (sous-)vêtements taille basse d’aujourd’hui ont non seulement fait apparaître mais qu’ils mettent de surcroît en valeur de façon pour le moins inesthétique.
En plus d’être légère et adaptée à toutes les morphologies (enfin, toutes les morphologies tant qu’on fait au moins un 42… battons nous pour ça aussi ! OUI à la culotte de grand mère en taille 36), elle tient chaud en hiver, et elle est, comme je le disais plus haut, ultra confortable (un adjectif dont on a oublié la signification de nos jours).

Si vous avez encore des doutes (ciel, mais vous êtes plus sceptique qu’une fausse !), sachez qu’un des plus gros fantasme masculin, c’est la petite pucelle timorée. Ce pour quoi vous aurez du mal à passer si vous vous promenez avec un bout de ficelle entre les fesses.

Alors, pour toutes ces excellentes raisons (et toutes celles que j’ai omise), battons nous ensemble contre les préjugés misogynes que les média nous inventent et réadoptons cette bonne vieille culotte qui sera votre meilleure alliée en tant que femme !

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An Accident Waiting to Happen

A cet endroit, je ne puis m’empêcher de soupirer. Il y a des jours où m’envahit un sentiment plus noir que la plus noire mélancolie – le mépris des hommes. Et, pour ne laisser aucun doute sur ce que et qui je méprise: c’est l’homme d’aujourd’hui, l’homme dont je suis, par fatal destin, le contemporain. L’homme d’aujourd’hui – son haleine infecte me fait étouffer.

                                                                                 F. Nietzsche

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Social Distortion

Ode au superficiel, hymne au futile, plus chronophage qu’un MMORPG pour parler aux geeks ou qu’une partie de jambes en l’air pour tous les autres (oui, lapidez moi pour mes raccourcies trop faciles au goût de clichés), j’ai bien peur que les réseaux sociaux ne soient la peste du choléras SMSique du monde actuel.

Passons, sans même leur faire un signe de la main, ni un hochement de tête, à côté des évidences qui veulent qu’il vaut mieux aller boire un verre avec des amis plutôt que de les  » poker  » sur internet (d’ailleurs, si les gens savaient ce que ça veut vraiment dire « poker », je suis sûre qu’on en recevrait beaucoup moins (mais qu’on serait flatté quand on en recevrait quand même), mais ne nous attardons pas là dessus, les ignorants curieux (ce qui est tout à leur honneur) pourront toujours aller farfouiller dans ce puit sans fond d’informations qu’est le tout puissant internet).
Il se trouve que pour ces mêmes curieux (et pour les autres), les réseaux sociaux sont un outils tout simplement indispensable, puisque espionner la vie des gens n’aura décidément jamais été aussi simple. De « ce mat1 G bu un vere d’eau (lol) » à « Oh la la je suis trop fort, j’ai été augmenté », rien de la vie privée de nos soit disant amis (notions assez relatives en l’occurrence soit dit en passant) ne nous est épargné. De quoi satisfaire bien plus que ce que notre curiosité plus ou moins malsaine (souvent plus que moins d’ailleurs) ne veut en savoir.

J’entends d’ici certains s’insurger et m’accuser de me moquer de la charité, moi, l’hôpital qui offre des soins à l’œil (enfin, pas à l’œil des yeux (quoi que si, aussi, pourquoi pas), mais gratuits… enfin, vous voyez). Que nenni mes chers amis, que nenni. Je ne suis point là pour couper la tête d’un méchant dragon terrorisant la veuve et l’orphelin (et l’éclopé), mais seulement pour rappeler qu’il s’agit d’un dragon, qui, d’ailleurs et très bien dressé.
Combien d’heures n’ai-je moi même pas perdu sur ces sites aussi utiles qu’intelligents ? (à vous de décider s’ils sont intelligents ou pas, et d’en déduire leur utilité). Beaucoup trop, assurément. La fin du monde viendra, j’en suis certaine, de la fin de ces sites. Affolée à l’idée de ne pas savoir si Trucmuche aura fait pipi ce matin, ou si Tartanpion aura finalement réussi son bœuf bourguignon, désespérée par le fait de ne pas pouvoir aller voir sa ferme virtuelle, l’humanité se laissera aller à la panique, et, dans un élan incontrôlé d’affolement, finira par se prendre un arbre en pleine figure à force de tourner en rond en hurlant et agitant les bras, ce qui lui vaudra sans doute une commotion cérébrale qui lui sera fatale.

Pourtant, tout espoir n’est pas perdu. Il existe en ce monde, bien cachée, une communauté, régie par une sous-culture qui nous est étrangère et presque inconcevable. Quelque part, évoluent des êtres incroyables qui… ne sont pas inscrit sur des réseaux sociaux ! (Si, si, j’vous jure, un truc de dingue…)
Ces courageux phénomènes de foire, rêves de tout tératologue, résistent encore et toujours à l’irréductible platitude des relations cybernétiques. Quel est leur secret ? Nul ne le sait. Mais gageons qu’ils perdent beaucoup moins de temps que nous…

Bon, ben moi j’y retourne. Salut.

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Advertising Space

Pour quiconque n’en a jamais goûté, les pubs Kinders sont lourdes de non-sens. Je serais n’importe qui, surtout née et élevée aux Etats-Unis (oui, un petit cliché de temps en temps, ça n’a jamais fait de mal à personne), je crois même que je porterais plainte contre la marque pour publicité mensongère.
La taille du fossé… que dis-je, du canyon qui s’étend entre l’image que la télé nous en donne et celle que nos papilles s’en font n’a d’égal que le nombre de calories qu’on aura avalé avec leurs (trop bon) chocolats étudiés pour plaire au plus grand nombre au vue des différentes déclinaisons qu’il existe (je parle bien sûr de déclinaison de forme, et de nom, parce que soyons honnête, au fond, ils ont tous le même goût. Seul vient s’ajouter un ou deux « accessoires » supplémentaire, histoire de dire que quand même, on prend pas les gens pour des oies blanches domestiques).
Et ça marche pour chaque pub de chaque sorte de Kinder ! Il n’y en a pas une (pas UNE seule !) qui donne envie de goûter leurs produits ! Ils ont la chance d’avoir une clientèle acquise depuis des années, qui n’a plus besoin de regarder la télé pour savoir ce qu’elle mettra dans sa bouche, tellement aveugle est la confiance qu’elle porte aux doux souvenirs chocolaté de son enfance.

Mais alors POURQUOI ? Pourquoi continuer à perdre des fortunes dans des campagnes de pub où apparaissent des gosses horribles, des stars du tennis qui feraient mieux de se contenter de jouer au tennis, des femmes plus antipathiques les unes que les autres ? Pour un peu, j’en viendrais presque à croire qu’ils sont antimondialistes, mais ça serait mal. On m’a dit un jour que c’était parce que ces pubs s’adressaient aux enfants.
1) Et alors ?! Est ce que les enfants n’ont pas le droit d’être pris au sérieux ?
2) Et de toute façon, ça ne s’adresse pas plus aux enfant que le Nutella (dont les campagnes sont tout aussi déprimantes). C’est vrai, le Nutella, ce n’est qu’occasionnellement que les enfants en mangent, parce que leurs parents sont là pour surveiller qu’ils ne vident pas le pot en deux jours. Les vrais consommateurs, ceux sans qui la marque aurait déjà coulé, ce sont surtout les jeunes filles entre 17 et 40 ans avec qui la vie se sera comporté comme une peau de vache. Et vu les bénéfices, la vie, elle est pas cool avec grand monde.

« Non mais vous faites pas d’effort aussi ! C’est facile de toujours me critiquer… Vous croyez que moi, le Nutella j’en ai jamais besoin ? Toujours devoir être gentille avec vous, toujours vous protéger de vous même… Et jamais de vacances avec ça ! »

Non mais avouez quand même, que parfois, vous faites pas beaucoup d’efforts pour…

« PARDON ?! Non mais c’est une blague ? Les efforts j’en fait dix fois plus que je ne devrais. C’est un peu à vous maintenant. C’toujours à Bibi de tout faire toute seule. Si vous êtes pas capable de vous prendre en charge, moi, je vais finir par remballer mes clics et mes clacs et retourner chez ma mère ! Vous serez bien avancé sans moi ».

Non mais ce que je voulais dire, c’est…

« C’est juste que, faute d’assumer vos bêtises, vous rejetez tout sur moi. Ça, je l’avais bien compris, merci. »

Excusez nous…

« Oui bah comme d’habitude… ça fait plus de 3,5 millions d’années que je vous excuse… Tenez, soyez gentille, et passez moi le pot de Nutella ».

Bref, tout ça pour dire que le chocolat, c’est bon, malgré ce que nous dit la télé. En plus, paraît que ça fait maigrir.

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Copain, Copain.

Une petite dédicasse à Tiwit sans qui rien n’aurait été possible (comment ça j’en fais trop ?)
Tu roxx !

Merciii !

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On frimait vers les pétunias, et les momerates embradent.

Comme tous les vieux…

 » ! « 

Pardon, les personnes âgées (mieux ?

 » Oui, beaucoup, merci. « 

Je vous en prie. Mais je tiens quand même à vous dire que je n’aime pas les ellipses induites par le politiquement correcte. Ça me sort un peu par les yeux. Mais paraît qu’il faut s’y plier. Pourquoi ? Qu’est ce que ça va changer à leur âge ou à leur décrépitude de dire  » vieux  » à la place de  » personnes âgées  » ? Si j’ai envie de nominaliser un adjectif, j’ai le droit, l’Académie ne s’y oppose pas, j’ai vérifié).

Donc, toutes les personnes âgées vous le diront, la solitude est quelque chose de pesant. Personnellement, je trouve ça quand même très paradoxal. Comment le fait de n’avoir personne sur le dos peut être pesant ? On peut m’expliquer ? C’est comme si je disais que j’ai mal au bras à force de ne rien porter. Franchement… D’autant qu’être seul, c’est quand même vachement pratique. Essayez de parler tout seul devant quelqu’un, vous verrez sa réaction. Ça peut aller de la moquerie perfide au regard silencieux tellement plein de sous-entendus vexant qu’il en déborde. Et il n’y a pas qu moi qui le dit ! Regardez ce cher M. Vernes (ou plutôt, lisez le): « être deux, c’est être un de trop ». Si ça c’est pas un argument d’autorité…

(C’est comme les handicapés. Honnêtement, quand on est aveugle, on est aveugle, on est pas  » non-voyant « . D’où ça vient cette mode d’être non-quelque chose ? C’est discriminatoire, c’est tout bonnement un refus du droit d’être. Est ce qu’on va s’amuser à dire aux gens qu’ils sont des non-ceci ou des non-celà ?  » Bonjour monsieur le non-riche « ,  » Comment allez vous madame la non mariée ? « . C’est ultra péjoratif).

Mais comme il semblerait que ma vision des choses peut, par moment, être étrangement peu partagée, je vais m’en tenir, pour aujourd’hui, au consensus qui dit qu’être seul, c’est mal (parce qu’en plus, ça va servir mon propos, donc je serais mal avisée de m’auto-contredire, vous n’y comprendriez plus rien, et moi non plus). C’est pourquoi Dieu (notez que je dis Dieu et non pas  » créature non-tangible », ça prouve bien que j’ai raison, non ? En plus, je suis pas sûre que ça lui plairait d’être appeler comme ça) a inventer les petits chat(minous) qui, dans 99,999999999 etc % des cas, sont tout choubidous. Mais alors, pourquoi un chat(minou-tou-choubidou, qui à l’avenir sera écrit CMTC, parce que je suis une grosse feignasse) ?
Déjà, parce que c’est propre : sur soi, et dans la maison (généralement, sauf quand ils sont pas contents). En effet, ces féroces félins affamés (version pocket) font généralement caca et pipi dans leur popo, ce qui ne nous laisse qu’à changer le dit-popo une fois par semaine. C’est pratique. Et rapide. Ensuite,

(Puis là que j’y pense, le politiquement correcte, c’est une façon politiquement correcte justement de dire hypocrisie : « Ce monsieur est un peu trop en sur-poids pour aller avec ma ligne parfaire  » peut se traduite avantageusement par  » j’suis trop bonne pour sortir avec un obèse « . C’est tout de même vachement plus compréhensible, non ? Et puis je tiens quand même à rappeler que l’hypocrisie est réprouvée par la société. Bon après, j’dis ça, j’dis rien…)

Ensuite, disais-je, les CMTC sont pratiques de part le format de poche dont je faisais mention un peu plus haut. Ça rentre dans un sac à dos, et pour peu qu’il soit bien dressé, ça n’en bouge plus.
Enfin, les CMTC sont ce qu’il y a de mieux tout simplement parce qu’ils l’ont décidé ! En effet, ils sont dotés de subtiles techniques de ronronnement qui leur permettent, par une savante manipulation psychologique, d’obtenir ce qu’ils veulent de nous.

(Non pis franchement, c’est une perte de temps colossale ! Déblatérer toute une phrase pour éviter de dire un mot qui pourtant l’aurait avantageusement remplacé. De qui se moque t-on ? Alors soyez gentils, à l’avenir, gagnez du temps tout en étant franc et tolérant.)

Nous sommes en fait leurs humain-calin-tout-choubidous (sauf quand ils nous regardent avec des yeux qui disent « je suis un chat, je te suis éminemment supérieur, alors viens pas me casser les moustaches avec tes considérations de pauvre humain en mousse. Et nourris moi »).

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Stranger Than Fiction.

Un monsieur qui faisait une enquête dont je ne parviens pas à me rappeler la finalité, me demandait il y a peu ce que je regardais à la télé. La réponse est venu sans attendre, avant même que j’ai eu le temps d’y réfléchir, comme si, mue par sa volonté propre, elle avait envie de sortir et de voir le monde :

 » Pas grand chose « . Il faut bien reconnaître que dans la famille clair et concis, elle se posait là. Et puis le fait est que c’est vrai, je ne regarde pas grand chose à la télé. Mais si je vous parle de ça, c’est surtout pour la réponse que j’ai eu :

 » Vous ratez rien  »

Et là, un dilemme s’est dressé devant moi, tel un mur infranchissable. Devais-je me mettre à regarder la télévision pour vérifier les dires du monsieur, au risque de perdre mon si précieux temps, ou devais-je le croire sur parole alors que je ne le connaissais ni d’Adam ni d’Ève et que mes parents m’ont bien dit de surtout ne pas faire confiance à un inconnu.
Bien que de nature prudente, j’ai toujours été très curieuse, et ayant décidé de découvrir ce qu’avait voulu dire mon enquêteur (il n’est pas vraiment à moi, je ne le connais pas, mais comme il est à l’origine d’une décision que je veux faire passer pour importante, je me le suis quand même approprié. Et puis il était gentil), je me suis donc, un soir, armée de mon courage et de ma télécommande et j’ai fait ce que je n’avais pas fait depuis très longtemps : j’ai zappé. Et je me suis aperçu de quelque chose. Quelque chose d’aussi étrange qu’inquiétant. Si les programmes dont on nous abreuve reflètent l’époque à laquelle nous vivons, alors tous ceux qui m’avaient traité (à tort pensais je naïvement à l’époque) de passéiste jamais contente, avaient en réalité peut être raison. Par contre, mon monsieur, lui, avait tort. Car il y a plein de choses à la télé. Vraiment plein.

Des séries française, dont, je dois bien l’avouer, le but m’échappe. Ce ne peut pas, en toute logique, être de nous divertir puisqu’elles sont ennuyeuses à mourir. Le suspens est comparable à celui d’un épisode de Dora, les dialogues ont été écrit par la même personne qui occupe tous les autres postes (et qui ne doit faire qu’un avec le stagiaire chargé d’aller chercher les cafés) et qui à l’imagination d’un scénariste de Dora (non, j’aime pas Dora) et les méchant ont autant de charisme que… Le singe de Dora ! Personnellement, j’aurais préféré voir un épisode de Derick (parce que Derick, c’est trop cool!). Zappons.

Ensuite, il y a (énormément) d’émissions qui racontent la vie des gens. De simples personnes, comme vous et moi (enfin, pas moi, mais peut être vous), qui manifestement n’ont pas d’amis et qui donc contactent des inconnus pour parler de leurs problèmes avec le reste du pays. Mais c’est mal de regarder le malheur personnel des gens dont nous ne connaissons rien et que l’image manipule pour les rendre plus sympathiques et pitoyables. Zappons.

Il y a du foot. Hrm hrrm. Zappons.

Là, on croit à un miracle ! Un film culte, que l’on adore ! Alors on le regarde… 3 minutes. Le temps, en fait de se rendre compte que c’est une version remastérisée absolument insupportable. Zappons.

Pour finir, et parce qu’on en a marre de zapper, on reste devant un film qu’on l’on sait très bien être nul, dont la fin est téléphonée, dont les effets n’ont de spéciaux que le nom, dont les clichés sont si énormes qu’ils en deviennent indispensables, mais qui, étrangement, est accrocheur. J’veux dire, un astéroïde qui menace de détruire la Terre, des insectes géants débarqués d’on ne sait où, une invasion de zombies, des animaux pacifiques qui se retournent d’un coup contre la race humaine… Je défie quiconque de s’arracher à un de ces chef d’œuvres du 7e art ! Et on ose me dire qu’il n’y a rien à la télé !

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